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" […] Caterina était introvertie. Elle avait grandi dans un monde où les femmes ne parlaient pas. Ou sinon qu'entre elles. Elle avait donc appris à lire dans les yeux les réponses aux questions pour lesquelles elle avait la réserve qui sied aux femmes de sa condition. Celle de ne pas avoir à les poser. "
" […] Elena avait grandi dans un village situé plus au sud que Montebelluna. Elle reçut une éducation que nombre de jeunes filles n'avaient pas eu la chance d'avoir. La maîtrise de la lecture et de l'écriture, associée à celle des chiffres, lui donnait un avantage précieux pour tenter de réussir."
" […] Je m’abandonne au souvenir de ce dimanche matin où je vis Osanne pour la première fois. Elle
portait cette robe rouge à fleurs. Son haut de soie blanche, ample, abritait un parement de dentelles
finement brodées sur lequel se croisaient les deux revers du tablier noir. L’écharpe de dentelle
marron orangé complétait la chemise d’un agrément des plus raffinés. "
" […] Il faut dire qu'il avait de l'allure Giacomo. Grand de taille, ses cheveux mi-longs, désordonnés avec une élégance calculée, donnaient à son visage ténébreux les allures d'un prince venu de Perse. "
Il se destinait à devenir prêtre. Il sera condamné pour avoir trop aimé…
Qui est cet homme ? Celui qui fera chavirer le destin et le coeur de Caterina
" […] Ses grands yeux noirs, perçants, avaient la malice et la profondeur capables d'emprisonner pour toujours le cœur d'un jeune homme disposé à aimer. Celui qui la dévorait du regard depuis qu'il l'avait aperçue, cachée entre deux colonnes des Cariatides, s'avança vers elle avec audace en nourrissant l'espoir de connaître les affres d'une telle prison. "
Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte.
Caterina saura-t-elle affronter les intrigues de la cour ?
" […] La petite avait le regard éteint et les yeux remplis de larmes. On les devinait au léger scintillement de celles qui séchaient encore sur ses joues. Aucun mot ne put sortir de sa bouche. Seul le bruit d’un léger sanglot la fit sortir du mutisme dans lequel elle était enfermée. "
Crédit : Pierre Auguste Renoir, 1881, "Jeune fille avec un arrosoir", RMN.
" […] Après qu'il eut avancé d'environ quinze pas, Conti s'arrêta et posa une dernière fois son regard sur elle. Il lui adressa un sourire, un léger signe de la tête, puis disparut définitivement dans une obscure ruelle adjacente. Sans même le savoir, il referma sur lui un secret dont Elena serait désormais la seule à posséder la clé. "
Crédit : Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson, 1816, Musée de Grenoble-J.L. Lacroix.
" [...] Caterina s'amusa de constater que la voix de cette femme fût à la mesure de son embonpoint. Large et spacieuse. Sa robe de mousseline, d'un style néo-classique désuet depuis la chute de l'Empire français, était enrichie de manches bouffantes et d'une parmenture venant consolider l'ensemble. Elle couvrait une crinoline trop longue et mal taillée. Un corset que l'on pouvait deviner soutenait une poitrine généreuse. "
Crédit : Pierre Auguste Renoir, 1896, collection privée.